Véhicule électrique: Un rôle clé pour décarboner les transports

La voiture de demain sera électrique. En 2021, près d’un véhicule sur dix vendu en France était 100% électrique. Sur les six premiers mois de l’année 2022, la part de marché des électriques et des hybrides est de 20,2% (source ACEA). Le virage est amorcé. Une majorité de constructeurs a annoncé un objectif 100% électrique d’ici 2030 : Ford, Volvo, Stellantis, Renault, Hyundai et le nombre de modèles électriques augmente très rapidement.

Les avancées réglementaires obtenues au niveau européen pour développer le véhicule électrique sont indéniables : fin de la vente des thermiques neufs en 2035, règlement batteries, règlement sur les infrastructures de recharges (AFIR). Pourtant, malgré les résultats positifs que fournissent les analyses environnementales, le véhicule électrique continue de nourrir les controverses : son rôle dans la décarbonation du secteur des transports est souvent sous estimé, les enjeux environnementaux liés à la production des batteries et à la gestion de leur fin de vie, s’ils sont réels, sont mal compris, et les liens entre véhicules électriques et consommations énergétiques font l’objet de manipulation.

Ce briefing fait le point sur le véhicule électrique : ses atouts pour décarboner les transports, y compris par rapport aux autres alternatives (hydrogène notamment), et les leviers pour réduire l’empreinte environnementale de la batterie.

Il fait également le lien entre déploiement de l’électromobilité et transition énergétique et propose d’ouvrir la réflexion sur l’évolution des voitures et de leur usage. Le véhicule électrique est la meilleure option pour décarboner les voitures et les utilitaires légers. Il est donc décisif que les pays européens accélèrent son déploiement.